Les Bidochons en balade

4 jours entre deux rendez-vous et comme le Cath'Car est prêt, je repars sur les routes.

Direction La vallée des Saints près de Carnoët dans les Côtes d'Armor.

J'y suis déjà venue en 2022 mais envie de revenir.

Un parking pour tous véhicules à été aménagé et c'est la seule chose payante ( 9€ pour 24 heures maximum). 

Toute seule sur ce grand parking, et quelle vue sur la campagne environnante.

Je ne suis pas dérangée par les voisins car je suis toute seule à partir de 18 heures.

La nuit bien calme et au matin, balade matinale avec Tara, je fais le tour du site et découvre de nouvelles statues, et redécouvre celles dont je me souviens.

Saint Konan et Sainte Azenor ouvre le chemin à l'entrée du site

Le crachin breton étant bien présent je ne fais pas beaucoup de photos. Par contre je vous invite à aller voir celle prises en 2022 sur mon site Ma France En Photo et avec plein d'explications.

Après déjeuner, mon étape suivante sera 

Châteauneuf Du Faou.

J'ai lu (Internet mon ami) qu'il y avait un conservatoire des camélias à Châteauneuf et je m'acharne à le trouver. Je fini par y arriver et malheureusement il est à l'abandon. C'est pourquoi je ne trouvais pas d'informations plus récentes que 2021. 

C'est bien dommage.

C'est la saison de la floraison donc quelques jolies photos quand même

Je continue ma balade et j'arrive à l'église Saint Julien et Notre Dame

Construite au XIIIè siècle, 

Un peu plus loin se trouve le Sanctuaire Notre Dame des Portes

La légende raconte qu'au XIIè siècle sur le territoire des paysans abattent un chêne et découvrent sous ses racines, une statue de femme couronnée tenant un enfant dans ses bras.

La flèche du clocher domine à 42 mètres.

La statue sera priée sous le titre de Notre Dame des Portes. La population locale ne tarde pas à lui accorder des grâces de guérison et de protection.

On y trouve l'une des 5 vierges couronnées de Bretagne. 

Nous sommes déjà dimanche et il faut que je pense au retour. Ma prochaine étape sera donc

Guéméné Sur Scorff

Guéméné est labellisé "Petite Cité de Caractère".

Premier parking dans le centre je me pose et je craque pour le déjeuner car il est 13 heures.

Après le déjeuner et une balade avec Tara, je pars en exploration de la ville en suivant un plan cadastral Napoléonien de 1842 

Contemporaine des maisons du XVIe siècle en pan de bois, le relais de la diligence présente une façade en pierre de taille ornée de gargouilles. Cette maison, qui était probablement celle d’un riche marchand.

 

 

 

 

Echoppe du XVe

 la « Maison Limbour » qui abrita aux 19^ème et 20^ème siècles l’auberge « A la descente de l’Aigle d’Or », puis divers commerces. Maintenant c'est la maison des services publiques

La porterie, dite Porte des Rohan,  est ajoutée devant la porte sud par Louis II de Rohan-Guémené au cours de la seconde moitié du XVe siècle. 

Malgré ses mâchicoulis et ses bouches à feu, la porterie s’ouvre par une large porte ornée par Marie de Rohan, qui traduit un réel souci d’ostentation

Le moulin de Pont Bihan

De jolies maisons de granit gris

Le lavoir du Grand Moulin. Au XIXe siècle, l’état encourage la construction de lavoirs dans les communes pour développer l’hygiène et la salubrité. C’est dans ce contexte, après 1851, que le lavoir est construit.

Le puit de quartier.

Fontaine Notre Dame de la Fosse - Cette fontaine est une fontaine de ville, liée à l’existence de l’église toute proche en plein centre de Guémené-sur-Scorff. Elle était utilisée dans le quartier pour laver les légumes, ce qui occasionna un rappel à l’ordre des autorités au 18ème siècle. Une prise de conscience eut lieu à cette époque du lien existant entre des épidémies mortelles de cette fin de siècle et la présence d’une eau stagnante du fait de son encombrement par des déchets végétaux ou même animaux.

Eglise Notre Dame de la Fosse. C'est une collégiale construite en 1529. La principale originalité de cette église est son absence de clocher. Celui-ci s'est en effet effondré en 1757 faute d'entretien.

L'intérieur est très sobre

Une dernière photo des toits d'ardoises qui se confondent avec le gris du granit.

Pour continuer mon retour je roule 45Km pour faire étape de nuit à 

Carmors,

sur le site du Petit Bois

Magnifique

Après une nuit bien calme 

Une grande balade autour du plan d'eau, je pousse un peu plus loin et m'arrête pour visiter

Ploërmel

Lieu de villégiature favori des Ducs de Bretagne, j'ai trouvé un circuit de visite découverte du patrimoine que je vais essayé de suivre.

L'église Saint Armel, malheureusement en travaux. Saint Armel est le fondateur de la ville, est représenté par par un dragon au bout d'une laisse.

La maison des marmousets construite en 1586 et classée en 1923. Tous les pans sont sculptés de divers personnages plus ou moins grotesques, qui lui donnent son nom de « Marmousets ». En effet c’est ainsi que l’on désignait à l’époque les figures amusantes qui décoraient les cheminées et les chenets.

La façade est décorée de personnages sortant de graines, de nains en train de tirer la langue, de fous… Le reste des pans de bois est sculpté de décors floraux, communs à l’époque, en particulier de feuilles d’acanthe.

je continue le circuit avec quelques demi-tours, le plan du site touristique n'étant pas vraiment explicite.

La maison des 4 Soldats, situé à côté de l’ancienne prison,  accueillait des prisonniers en instance de jugement, gardés par quatre soldats, d’où le nom du bâtiment.

la Chapelle Sainte Marie des Carmes, appelée la chapelle Bleue, est aujourd'hui un lieu d'exposition en été et une salle de spectacle d’octobre à juin

Commandé par la ville, la sculture du Père Mathurin.

Le Père Mathurin est un personnage historique issu de la Grande Guerre. Crieur de journaux, il était  l'informateur des ploërmelais. Sans savoir ni lire ni écrire, il distribuait le journal et était réputé pour savoir raconter les histoires. Et aujourd'hui, du haut de son socle, il accueille habitants et touristes pour les rediriger vers les rues de la ville.

Située dans la cour intérieure de la maison des Frères La Mennais, sous un kiosque, une horloge astronomique

Construite de 1850 à 1855 par le Frère Bernardin, de son vrai nom Gabriel Morin, cette remarquable horloge astronomique, toujours en excellent état de marche, comporte 200 pignons qui commandent d’une part 10 cadrans et d’autre part le système solaire. 

Frère Bernardin, en véritable autodidacte puisqu'il était professeur de mathématiques, consacra plusieurs années à sa construction. Après de longs et savants calculs, il fabriqua chaque pièce une à une.

Elle indique l'heure moyenne, la date, les phases de la Lune, les saisons, l'équation du Temps, les positions de la Lune, de la terre et du Soleil, l'aspect de la voûte céleste pour Ploërmel. Sur le système planétaire, on retrouve la terre, la Lune, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et le Soleil (le système solaire connu à cette époque).

Après cette belle visite, une cinquantaine de km pour me rapprocher doucement et je vais faire étape cette nuit à Campbon, près d'un plan d'eau.

Le tour du plan d'eau, à peine 1km, se fait facilement avec Tara.

Voilà en quelques jours sympas. Quelques rendez-vous m'attendent en fin de semaine. Il faut bien rentrer pour mieux repartir.